avril 19, 2024

Le Labyrinthe

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Titre Original : The Maze Runner

De : Wes Ball

Avec Dylan O’Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Kaya Scodelario

Année: 2014

Pays: Etats-Unis

Genre: Action, Science-Fiction

Résumé :

Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

Avis :

Depuis plusieurs années, Hollywood a décidé d’adapter tous les romans à succès de la nouvelle génération d’écrivains. Personnellement, ce n’est pas du tout ma tasse de thé, et hormis la saga des « Harry Potter » que j’ai vraiment adoré, le reste me laisse un peu de marbre. J’ai bien essayé « Twilight » ou « Divergente« , mais là, j’ai bien cru que mes yeux allaient fondre. Le premier « Hunger Games » ne me tentait pas du tout et « les âmes vagabondes » se laissait regarder, mais on ne peut pas dire que ce soit le film dans le genre le plus excitant que j’ai pu voir. Alors je partais assez mitigé sur ce « Labyrinthe » et pourtant, ce fut une très belle surprise, puisque le film m’a vraiment convaincu et je peux même vous dire que j’ai très hâte d’avoir la suite l’année prochaine. Comme quoi, il ne faut jamais stigmatiser un genre de film et qu’il y a toujours moyen d’être surpris.

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Thomas se réveille dans une cage d’ascenseur en pleine action. Le réveil est brutal et Thomas n’a aucune idée de ce qu’il fait ici. La cage finit par s’arrêter, et quand la trappe au-dessus de lui s’ouvre, il découvre plusieurs jeunes garçons au beau milieu d’un bel espace vert. Il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé, et il ne sait pas ce qu’il fait là. Très vite, il apprend que tous les garçons qui sont ici ne savaient pas eux non plus ce qu’ils faisaient là, qui les a mis là et comment ils peuvent partir. En fait, ce groupe est piégé dans un immense labyrinthe qui a l’air de ne pas avoir de sortie. La vie au sein de la communauté est pleine de règles. Des règles qui permettent à la communauté de vivre paisiblement. L’une de ces règles consiste de ne pas s’aventurer dans le labyrinthe. D’ailleurs quiconque y passe la nuit ne revient jamais, car le labyrinthe est peuplé de créatures effroyables appelées les griffeurs. Mais Thomas est curieux et ne veut pas rester toute sa vie piégée entre ces murs. Il espère trouver un moyen de s’en échapper et grâce à cette envie, il se pourrait bien que Thomas soit le meilleur espoir du groupe de revoir un jour la sortie.

Comme vous l’aurez compris plus haut, je n’étais pas le candidat le mieux placé pour apprécier ce film et pourtant, j’en ressors vraiment très heureux de l’avoir vu. Mais si je n’étais le candidat pour ce genre de film, alors pourquoi suis-je allé le voir me direz-vous ? Et bien parce que l’idée en elle-même me plaisait bien et puis il y a un jeune acteur qui joue dedans, Thomas Brodie-Sangster (Jojen Reed de « Game Of Thrones » ou Simon Brown de « Nanny McPhee« ) que j’apprécie énormément.

« Le Labyrinthe » est donc le premier film adapté de la trilogie « The Maze Runner » écrite par James Dashner. Dans ce film, qui est le premier long métrage de son réalisateur, on va suivre un groupe d’enfants, ados et jeunes adultes livrés à eux-mêmes, piégés dans un labyrinthe qui se veut des plus effrayants, créatures et montres rodant la nuit derrière les murs qui les protègent. J’ai beaucoup aimé l’intrigue, j’ai trouvé que le film nous emmenait bien dans son univers et il m’a bien gardé en haleine jusqu’au bout de son histoire. J’ai beaucoup accroché avec la vie au sein de cette communauté, le fatalisme et l’espoir que ressentent les personnages. Ils sont piégés dans ce labyrinthe, il y a ces règles et seuls quelques-uns peuvent sortir et chercher une issue pendant que les autres essayent de vivre et trouver la paix. J’aime l’idée, certes un peu cliché, de ce personnage qui arrive et qui va tout remettre en question et faire avancer les choses. Bien sûr, tout n’est pas parfait et il y a quelques passages, surtout l’explication finale, que j’ai trouvés mal amenés, un peu trop bruts et assez peu crédibles, mais ce n’est pas bien grave en fait comparé au plaisir que j’ai pris de suivre ce jeu de piste, pour aller vers la sortie de cet enfer, qui n’a l’air, pour nos héros, d’être que le début de leurs problèmes.

Le film passe vite, il est dynamique et le réalisateur arrive à faire un bon mélange entre découverte, mystère, action, amitié, cruauté et décision grave à prendre pour la survie de tout le monde et surtout, il tient en haleine sur la question du pourquoi ils sont ici, quel est le but de cet enfermement et pourquoi avec l’arrivée de Thomas « l’harmonie » qui s’était instaurée au fur et à mesure des années est brisée. Tant de questions auxquelles le film va apporter des réponses et en même temps en poser d’autres. Le film se paye de bons décors, pas exceptionnels non plus, mais il y a quelque chose de sympa qui s’en dégage. Les effets spéciaux sont tops, j’ai bien accroché avec le style visuel du film. Les créatures qui peuplent ce labyrinthe ont un bon look en métallique et organique qui m’a plu. Non franchement, je me surprends moi-même en y repensant et en disant que j’ai vraiment passé un bon moment.

Les personnages aussi sont bons. Un peu lisse, on aurait préféré un côté plus sombre et torturé, mais ça reste pas mal du tout. Surtout comparé à ce qu’on aurait pu avoir (« Divergente » sort de mon esprit). Puis les acteurs choisis, beaucoup que je ne connaissais pas d’ailleurs, s’en sortent bien. Le héros incarné par Dylan O’Brien est bien, rien de transcendant, mais il arrive à nous impliquer avec lui dans son espoir de fuite. Aml Ameen n’est pas trop tarte dans un rôle assez cliché, le grand sage du groupe, c’est lui. Et qui dit grand sage, dit bien sûr son opposé et bien sûr, on a le révolutionnaire, joué par Will Poulter, (le faux fils des « Miller« , c’est lui) et il est très bien, malgré un rôle assez cliché pour lui aussi. Thomas Brodie-Sangster, n’a pas un grand rôle, mais je trouve qu’il a vraiment quelque chose qui se dégage de lui, c’est un acteur sacrément charismatique et dès qu’il apparaît, c’est un vrai bonheur. Il se démarque bien des autres, je trouve. Puis enfin, il y a un bon coup de cœur. Un coup de cœur assez drôle pour Blake Cooper, qui est un peu le Choco du labyrinthe. Enfin, on pourra compter sur une petite apparition de Patricia Clarkson dans un rôle qui va apporter son lot de questions.

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Je ressors donc de ce film très agréablement conquis. Comme quoi, il y a toujours moyen d’être surpris par un genre de film qu’on ne croyait pas aimer et il faut laisser sa chance à certains films. « Le labyrinthe » est donc un film que j’ai beaucoup aimé, qui m’a transporté dans son univers, que j’aurais aimé un poil plus sombre, ce sera peut-être le cas pour le film suivant. Et enfin, j’ai vraiment très hâte de voir la suite maintenant.

Note : 15/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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